Beaucoup de villages que j'ai traversé gardent la mémoire de cet italien qui a œuvré toute sa vie pour améliorer les conditions de vie des plus démunis en Patagonie.
 |
Né à Balsamo, Italie, en 1930 - décédé à Santiago en 1997
|
" Également connu sous le nom de « curita rasca », le père Antonio Ronchi était un missionnaire italien de l'ordre de Don Guanella qui consacrait sa vie à voyager dans les endroits les plus reculés des régions X et XI.
Il arrive à Puerto Cisnes en 1961, où il reste 7 ans.
Là, il se consacre à voyager à travers les champs, les hameaux et les lieux habités, aussi éloignés ou isolés soient-ils.
A la suite de ses visites, il a entamé des conversations avec des hommes d'affaires et des représentants du gouvernement pour aider ces résidents à sortir des conditions précaires dans lesquelles ils vivaient.
Il fut transféré à Rancagua, mais en 1972 il revint à Puerto Cisnes, et à partir de ce moment et pendant environ 20 ans, il visita tous les coins de la région, visitant les villages les plus reculés où il n'y avait même pas de routes.
Il plaça un grand nombre d'antennes de radio FM, qui servaient au développement et à la communication de chaque secteur, installait des émetteurs de télévision pour des localités dont aucun plan de l'État, même le plus ambitieux, n'avait prévu.
Cela a généré des projets productifs et sociaux soutenus par le système « nourriture contre travail » avec la nourriture envoyée d'Europe et obtenue par l'intermédiaire de l'Église de ce continent.
Il construisit des chapelles et des abris, des ateliers d'artisanat, des bateaux, des petits quais et toutes les infrastructures nécessaires au développement de chaque localité sans jamais oublier d'annoncer que Dieu et la Mère de la Divine Providence étaient responsables de ces travaux, que Dieu je les voulais. être digne et heureux, que Dieu soit dans le service et la solidarité qui s'exercent dans le travail communautaire, à travers la radio, à travers les communications, à travers le travail communautaire lui-même.
En 1992, il a été transféré au diocèse d'Ancud, où il a continué à assister les habitants les plus isolés. L'une de ses grandes œuvres fut la fondation d'une école sur l'île de Toto, à Puerto Gala.
Beaucoup l'ont décrit comme un rêveur qui faisait rêver les autres, puisqu'il n'y avait aucun projet qu'il considérait comme impossible.
Il s'est rendu à de nombreuses reprises en Europe pour collecter des fonds et a rencontré des hommes d'affaires et même des présidents, cherchant à contribuer au développement des zones les plus isolées et reculées des régions X et XI du pays.
Presque tous les villages d'Aysén ont une place, une antenne radio, une école ou un bâtiment nommé en l'honneur du Père Ronchi.
Les habitants se souviennent de lui avec une affection et une infinie gratitude pour tout ce qu'il a fait pour eux et pour le développement de la région. "
Source: https://manquehue.org/patagonia/padre-antonio-ronchi/
 |
En bord de route, loin de toute habitation, la bougie est allumée....
|
 |
Église de Puyuhuapi
|
 |
Église de Villa Amengual.
|
 |
Radio de Puerto Ingeniero Ibanez
|
 |
Statue du Père Antonio Ronchi à Puerto Ibanez.
|
Compte tenu de l'empreinte laissée par cet homme jusqu'à aujourd’hui, il me semblait important de rappeler son souvenir.
.jpg)
